Ressources et Guide

Vous vendez, louez ou rénovez un bien ? Voici les diagnostics incontournables à connaître et à comprendre :

DPE – Diagnostic de Performance Énergétique

Évalue la consommation énergétique du bien et son impact environnemental. Obligatoire pour toute mise en vente ou location. Affichage de l’étiquette énergétique (A à G) dans les annonces.

Diagnostic termites

Recherche la présence de termites dans les structures bois. Obligatoire dans les zones déclarées à risque par la préfecture. Validité : 6 mois.

Diagnostic amiante

Vérifie la présence de matériaux contenant de l’amiante. Obligatoire pour tout bien dont le permis de construire est antérieur à juillet 1997.

Gaz

Contrôle de la conformité des installations de gaz. Obligatoire si l’installation date de plus de 15 ans. Validité : 3 ans.

Électricité

Analyse de la sécurité de l’installation électrique intérieure. Obligatoire pour les installations de plus de 15 ans. Validité : 3 ans.

Plomb (CREP)

Recherché dans les peintures, principalement dans les logements construits avant 1949. En cas de présence, des travaux peuvent être exigés.

Loi Carrez & Loi Boutin

Mesure de la surface habitable (Loi Boutin pour la location, Loi Carrez pour la vente en copropriété). Obligation de précision sous peine d’annulation ou de renégociation.

ERP – État des Risques et Pollutions

Informe sur les risques naturels, miniers ou technologiques (inondations, séismes, radon…). Obligatoire pour tous les biens en zone à risque.

Les diagnostics permettent d’informer l’acheteur ou le locataire sur l’état du bien. Ils protègent les deux parties d’éventuelles mauvaises surprises et sécurisent juridiquement la transaction.

Le Dossier de Diagnostic Technique (DDT) doit être prêt avant la signature de l’acte de vente ou du bail. Certains (comme le DPE) doivent même être disponibles dès la mise en annonce.

Gtondiag vous accompagne dans la constitution d’un DDT conforme, lisible et prêt à temps.

À partir du 1ᵉʳ janvier 2026, le coefficient de conversion de l’électricité utilisé dans le calcul du DPE baisse de 2,3 à 1,9. Cette évolution corrige un biais qui pénalisait les logements chauffés à l’électricité, malgré un mix électrique français majoritairement décarboné.

  • Tous les nouveaux DPE et audits appliqueront ce coefficient.
  • Les anciens DPE restent valables, mais pourront être mis à jour gratuitement sur le site de l’ADEME, sans nouveau diagnostic.

N’oublions pas la progressive interdiction de location des passoires thermiques : dès 2025, les logements notés G ne seront plus louables, avant une extension progressive aux classes F (2028) puis E (2034)

  • Environ 850 000 logements électriques pourraient gagner 1 à 2 classes DPE, sans travaux.
  • Certains biens classés F ou G pourraient sortir du statut de passoire thermique.
  • Le gain dépend toutefois de l’isolation, du système de chauffage et de la performance globale du logement.
  • Valorisation du bien, facilitation de la vente ou de la location.
  • Certains logements pourraient échapper aux interdictions de location grâce à un classement amélioré (classe G interdite depuis 2025).
  • Les aides à la rénovation seront mieux ciblées sur les logements réellement énergivores, notamment ceux aux énergies fossiles.

Ce changement est méthodologique : il n’améliore ni le confort ni la consommation réelle.
L’isolation et les équipements restent déterminants pour la performance énergétique.

À informer sur la sécurité, la salubrité, la conformité et la performance du bien.

Cela dépend du bien. Certains sont obligatoires uniquement dans certaines zones ou selon l’année de construction.

La transaction peut être annulée ou contestée. Le vendeur reste responsable.

Non, ils varient : 6 mois (termites, ERP), 1 à 10 ans selon le diagnostic, parfois illimités (amiante négatif).

Oui, un DPE manifestement erroné peut faire l’objet d’un recours, mais les diagnostics de Gtondiag sont réalisés avec des outils certifiés et à jour.

Oui, dans certains cas : audit énergétique pris en charge via MaPrimeRénov’, accompagnement possible avec les CEE, ou aides locales selon la région (ex. : Charente).

Absolument. Ils peuvent être intégrés dans les dossiers d’aide à la rénovation globale.